vendredi 2 décembre 2011

Le plus vu... mais pas forcément le plus connu

C'est celui que tout le monde connait, apposé aussi bien sur les peintures qu'à l'entrée des hôtels en passant par la couverture des cahiers scolaires... Tout ou presque aujourd'hui peut être éco-labellisé. Seulement, l'écolabel européen est une grosse machine et si il représente un excellent premier pas, il a besoin d'être suivi par une bonne foulée... Et il serait de bon ton que certains chaussent leurs baskets!
Créé en 1992, l’Eco-label européen est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l'Union Européenne. Il est délivré, en France, par AFNOR Certification, organisme certificateur indépendant. Le label écologique communautaire repose sur le principe d'une "approche globale" qui "prend en considération le cycle de vie du produit à partir de l’extraction des matières premières, la fabrication, la distribution, et l'utilisation jusqu'à son recyclage ou son l'élimination après usage". Il concerne multiples domaines comme : l'ameublement, les appareils électriques, le bricolage, la bureautique, l'habillement, le linge de lit et textiles d'intérieur, le jardinage, les lubrifiants, la papeterie, les produits d'entretien, les produits d'hygiène, les services et la vie domestique.
Les plus et les moins : comme tout grand groupe, l'écolabel européen reste très général et impose un écologiquement correct. Il est largement médiatisé et le consommateur croit bien souvent qu'en achetant une peinture éco-labellisée, il achète une peinture bio, ou qu'en séjournant dans un hôtel assermenté de la petite fleur bleue et verte ses nuits ne seront pas polluées. Certes, on peut saluer respectueusement les normes et exigences imposées par l'écolabel européen, mais leur cahier des charges ne représente qu'un début. Reste ensuite à parcourir beaucoup de chemin pour offrir au consommateur un produit ou un service réellement sain. Pour exemple, la chaîne d'hôtels Best-western compte 27 hôtels éco-labellisés en France, pour autant vous ne dormirez pas dans du linge de lit bio et ne dégusterez pas au petit déjeuner des produits locaux... Par contre, vous serez assuré que le propriétaire de l'hôtel veille à réduire ses factures énergétiques. Il appartient ensuite à chaque propriétaire d'appliquer d'autres règles. Mais rien de mieux pour l'avenir que de grands groupes hôteliers aient pris le train du développement durable en marche...
Le nombre : début 2012, 200 hôtels ou structures d'hébergements sont éco-labellisés.
www.ecolabels.fr

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